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Magali Berdah : « Il me souhaite l’enfer », des harceleurs derrière les barreaux

Magali Berdah a pu s'exprimer sur le procès contre les harceleurs du web qui lui mènent la vie dure depuis des mois. Malgré tout, elle déplore que Booba soit toujours en liberté.

Charlotte Lamouche
🕓 Modifié le
Magali Berdah : "Il me souhaite l'enfer", des harceleurs derrière les barreaux
Résumé de l'article

👉 Magali Berdah est en pleine tourmente et en plein procès contre ses harceleurs

👉 Malgré certaines peines déjà ordonnées, elle déplore l’absence de peine pour Booba

👉 Sur les réseaux sociaux, le cyberharcèlement continue ses ravages…

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Ces derniers jours ont été particulièrement intenses pour la papesse des influenceurs. Un procès intense a eu lieu, incriminant des cyberharceleurs. La quadragénaire accuse également Booba de lui avoir fait perdre 30 millions d’euros. Pour Magali Berdah, pas de doutes, le rappeur est responsable de sa chute.

« La société Shauna Events, que j’ai fondée, a fait une chute libre de 30 millions d’euros sur une année », explique Magali Berdah sur TPMP. Elle affirme qu’en 2020, sa société Shauna Events a réalisé 40 millions d’euros de chiffre d’affaire.

Le déclin de son business est dû aux attaques répétées de Booba et sa volonté de faire couler les influvoleurs. « Il y a eu de la part de Booba au début un appel clair au boycott », rappelle Magali Berdah, victime de harcèlement en ligne depuis des mois.

Magali Berdah, la dépression et le déclin

Pour enfoncer le clou un peu plus, Booba a créé sa propre agence d’influenceurs, loin du schéma de celui de Magali Berdah. « Tous ceux qui travaillent avec Magali Berdah vont avoir le droit à la malédiction », exprime le rappeur.

Affaiblie, la reine des influenceurs avoue avoir perdu pied. « J’ai perdu complètement le contrôle de mon cerveau, de mon état, de tout ce qu’il m’arrivait. » La jeune femme a vécu dans la peur et la dépression durant de longs mois. Ses locaux ont été plusieurs fois visités et saccagés.

« Il m’a souhaité l’enfer »

« Malheureusement, le cyberharcèlement ne s’est pas arrêté parce qu’il a été mené, pour moi, par Booba », exprime Magali Berdah. « Donc ça fait beaucoup de gens. Il y a 28 personnes qui ont été interpellées mais il y en a beaucoup d’autres. Ce n’est pas terminé… » Pour info, plusieurs harceleurs ont été condamnés à de la prison ferme ou du sursis. « Malgré le contrôle judiciaire, Booba a quand même continué ses publications. »

« Je suis dépitée. Il n’y a pas d’arrêt. Il a été placé sous contrôle judiciaire le 2 octobre et il faut savoir qu’il a déjà été rappelé à l’ordre. Malgré ça, il a refait des publications sur Instagram, sur Twitter et notamment une chanson sur moi il y a quinze jours avec #cyanure en disant “je souhaite l’enfer à Magali”. »

Un combat sans doute loin d’être terminé pour Magali Berdah

Charlotte Lamouche - rédactrice chez newstories.fr

À propos de l'auteur, Charlotte Lamouche

Passionnée de voyages, de culture et de médias, j'ai étudié le cinéma. Aujourd'hui très heureuse au sein de Newstories, je suis revenue à mes premières amours : l'écriture, la pop culture et les médias !