Jeremstar sur TPMP : Seringues ensanglantées dans sa boîte aux lettres, menaces de mort… « Je suis condamné à perpétuité sur les réseaux sociaux »

Jeremstar est invité sur le plateau de Touche pas à mon poste pour venir raconter sa terrible histoire de harcèlement. Un témoignage à retrouver dans son livre, Survivant. Aujourd’hui, le jeune homme se demande comment il est encore en vie. Ce qui n’est pas sans nous rappeler le terrible témoignage d’Aurélie Preston, victime elle aussi de harcèlement. Tout a commencé en 2018 pour Jeremstar. « Je suis condamné à perpétuité sur les réseaux sociaux pour ces calomnies. L’histoire du Jeremstar Gate, à l’époque, a énormément fait parler. »

Une situation invivable pour Jeremstar : « La rumeur tue »

Pour Jeremstar, cette histoire est sortie des réseaux sociaux et se récupercute dans la vraie vie. Plusieurs enquêtes sont ouvertes pour menaces de morts contre l’influenceur. « J’ai dû annuler des dates de mon one-man-show pour menaces d’attentat. » Il ajoute qu’il a de nouveau reçu des menaces de mort il y a trois jours. « Je me fais prendre en otage à Paris par un jihadiste qui est persuadé que je suis pédophile. C’est invivable. La rumeur tue. Aujourd’hui, je m’accroche. » Depuis cinq ans, le jeune homme bataille auprès des procureurs pour faire avancer les choses contre le harcèlement. « Ils n’y comprennent rien. »

Des menaces glaçantes reçues par le jeune animateur

Après avoir reçu des seringues ensanglantées dans sa boîte aux lettres, il reçoit il y a quelques jours une lettre manuscrite qu’il lit sur le plateau dont nous ne livrerons pas ici tous les mots. « On va te retrouver et te tuer ordure. Fais attention à toi partout sale me*de. On ne te lâchera pas, on a vu sur internet tout ce qui est dit sur toi, on sait que c’est vrai… Cache-toi, il vaut mieux pour ta sécurité. Va crever et disparais à tout jamais. » Des mots gravissimes et glaçants.

« Je pense qu’il faut que je me tue pour que les choses avancent »

Jeremstar est à bout. Il déplore que la justice soit si lente à faire son travail et à condamner. Il fait un parallèle avec l’influenceuse Mavachou qui s’est donné la mort suite au harcèlement violent dont elle a été la proie. En effet, selon le jeune homme, après la mort de la jeune femme, les choses ont bougé soudainement du côté de la justice. Gilles Verdez ne manque pas d’intervenir, cette fois-ci avec des pincettes. Il rappelle à Jeremstar qu’il a lui-même été acteur de cette spirale infernale. « Est-ce que vous regrettez d’être vous-même un produit des réseaux sociaux ? » En effet, le Survivant regrette certains aspects de son passé. Lui aussi a été un harceleur et semble s’en excuser sincèrement. Il se rend compte aujourd’hui qu’on ne peut pas faire du buzz en harcelant autrui.

« J’étais un vrai conn*rd »

« J’ai moi-même participé à des vagues de harcèlement envers des candidats de téléréalité. Je n’y allais pas avec le dos de la cuillère. J’étais vraiment un vrai conn*ard par le passé et je présente vraiment toutes mes excuses. » Cependant, le jeune homme pense aujourd’hui pouvoir parler du cyberharcèlement de façon crédible, ayant été harceleur et harcelé. Aujourd’hui, Jeremstar avoue aimer autant qu’il déteste les réseaux sociaux, mais ne pas avoir envie de les quitter. Jeremstar a dépensé 200 000 euros en tribunaux et s’inquiète de ceux qui n’ont pas les moyens de se défendre. Tout cela porte à réfléchir sur la véritable influence des influenceurs.