TPMP : tensions sur le plateau en présence du dresseur animalier Pierre Cadéac, accusé de violences sur les animaux

Grosse polémique autour de l’éleveur d’animaux pour le cinéma, Pierre Cadéac. En effet, le professionnel a été filmé en train de frapper un aigle. Internet s’insurge et dénonce de la maltraitance. Les chroniqueurs sont en accord avec les internautes. Alors qu’il explique un geste d’autodéfense envers un animal dangereux, Pierre Cadéac a du mal à mettre l’équipe de TPMP de son côté. De plus, ce ne serait pas la première fois que le dresseur est dans le viseur des associations de défense des animaux, comme l’a montré le journaliste Hugo Clément dans son nouveau média, Vakita.

Delphine Wespiser offusquée

« En règle générale, que ce soit pour les animaux de compagnie ou les animaux sauvages, il y a deux manières d’éduquer. Soit l’éducation positive, soit la contrainte. J’estime que lorsqu’on ne donne pas à manger à un animal pendant plusieurs jours, on arrive à ses fins, mais la chouette est morte » interpelle Delphine Wespiser. Pierre Cadéac justifie la mort de la chouette de la publicité Nina Ricci par un acte de malveillance de la part de son dresseur d’origine. Aujourd’hui, le dresseur envisage de porter plainte contre les personnes ayant témoigné contre lui. Des propos qu’il considère diffamant et qui mettent en danger sa profession. « Vous êtes quelqu’un qui fait de l’argent avec les animaux, vous n’êtes pas un sanctuaire », continue la fervente défenseuse des animaux et ancienne Miss France.

« Ce n’est pas une gifle, c’est une patate »

« Je ne vous juge pas pour le reste, mais quand je regarde les images de l’aigle, ce n’est pas une gifle, mais une patate que vous lui mettez » commence à son tour Raymond. « Ce n’est pas une manière d’élever. Si c’est un aigle qui a été élevé par des hommes, mais qu’on ne peut plus changer son éducation, pourquoi vous ne le donnez pas à quelqu’un d’autre ? », poursuit-il. Pierre Cadéac a tout de même trouvé une alliée en la personne de Géraldine Maillet qui considère que le dresseur avait peut-être espoir de remettre l’animal sauvage « sur le bon chemin ». Selon Raymond, il y a beaucoup d’animaux qu’on peut placer dans des centres et rééduquer, mais sans utiliser la violence. Le débat est vaste et les désaccords nombreux. Aujourd’hui, la question se pose concernant les animaux dressés pour le cinéma, tout comme les animaux de cirque. Les gens sont de plus en plus sensibles à la condition animale, les chroniqueurs de TPMP n’échappent pas à la règle.