Loi pouvoir d’achat : comment vont en profiter les fonctionnaires ?
La loi sur le pouvoir d'achat se fait attendre ! Le gouvernement étudiera les propositions des députés à partir du 18 juillet.
Présentée le 7 juillet dernier comme une loi phare du nouveau quinquennat, elle continue de faire couler beaucoup d’encre et de susciter les questionnements ! L’objectif majeur de cette nouvelle mesure et de « protéger les Français contre l’inflation », dans un contexte de guerre aux portes de l’Europe. Ce qui fait le plus réagir les citoyens, c’est le salaire des fonctionnaires. Les agents publics vont cette année profiter d’une hausse de 3,5 %, tenant compte de l’inflation. Cette revalorisation prendra effet au mois d’août et sera rétroactive au premier juillet. C’est une hausse historique, car les fonctionnaires n’avaient pas touché de revalorisation depuis 37 ans. Les enseignants, en première ligne, ont été les premiers à manifester leur colère. D’ailleurs, le secteur est touché par la crise du recrutement !
Trois différents volets de la loi pouvoir d’achat
Le projet de loi pouvoir d’achat se divise en trois volets. Tout d’abord, une revalorisation des aides sociales de 4 %, notamment une hausse du RSA, des retraites ou des allocations handicapés. Notez que le minimum retraite sera fixé à 1100 euros. Ensuite, la mise en place d’aides concrètes liées au coût de l’essence, du logement et de l’alimentation. Une hausse des APL et un gel des loyers font également partie du projet. Enfin, la revalorisation des revenus nets des travailleurs, via une hausse de la prime d’activité et une baisse des cotisations pour les indépendants. Coût de cette loi pouvoir d’achat ? 20 milliards d’euros.
Quelles mesures propose l’opposition pour le pouvoir d’achat ?
Les députés de la Nouvelle union populaire écologique et sociale ont eux aussi présenter leur proposition de loi sur le pouvoir d’achat. Elles reprennent points clés du programme élaboré lors des législatives. Le SMIC à 1500 euros net, le blocage des prix sur les produits de première nécessité et de l’énergie, 10 % de revalorisation sur les aides au logement. De plus, Nupes prévoit une taxation exceptionnelle sur les super-profits afin de financer ces mesures. L’examen des propositions sera entamé le 18 juillet prochain. Il devrait faire l’objet de longs débats mouvementés ! L’entrée en vigueur de la plupart de ces mesures devrait être pour la rentrée de septembre.