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Call of Duty : grosse mésentente entre Sony et Microsoft, pour le plus grand bonheur d’EA

La polémique Sony vs Microsoft est sans doute le plus gros fight de l'industrie du jeu vidéo de ces dernières années. Mais pour EA, "le malheur des uns fait le bonheur des autres".

Aristide M
🕓 Modifié le
Call of Duty : grosse mésentente entre Sony et Microsoft, pour le plus grand bonheur d'EA
Résumé de l'article

👉 La guerre entre Sony et Activision est loin d’être terminée.

👉 Néanmoins, la question de l’exclusivité du Call of Duty a déjà été réglée.

👉 Fier de profiter de ce chaos, EA Sports compte bien balancer une grosse annonce cornant Battlefield.

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Depuis qu’Activision-Blizzard et Microsoft ont dévoilé leur accord de rachat pour pas moins de 70 milliards de dollars, de multiples questions se posent. Et ces questions, sans compter les nombreux doutes et les tensions, pourraient bénéficier à une tout autre licence. Décryptons ensemble cela.

Call of Duty au centre du désaccord

Tout d’abord, il y a le problème de l’approbation du rachat par l’entreprise de Redmond, entreprise qui est bien loin d’être acquise. De nombreuses instances ont lancé des enquêtes approfondies, et bien d’autres devraient suivre ce même chemin. Secundo, nous avons la question des exclusivités. Si la maison Microsoft fait bel et bien l’acquisition définitive d’Activision Blizzard, de multiples licences deviendront alors first-party et, de ce fait, de potentielles exclusivités.

World of Warcraft, Overwatch, Starcraft, Diablo, Crash Bandicoot, ou encore Tony Hawk’s deviendraient donc des jeux de Microsoft Studios, avec tout ce que cela implique : intégration dans le Game Pass, communication, exclusivité possible. Néanmoins, il s’agit une autre licence qui installe la discorde, une licence capable de servir de levier, afin de bloquer la transaction : Call of Duty. Véritable vache à lait pour la maison Activision, la licence mythique pourrait énormément servir les nombreux intérêts de Microsoft. 

Cependant, Call of Duty est, depuis le temps, une licence multiplateformes, possédant un énorme passif grâce aux accords commerciaux avec Sony. Le géant Sony craint que Microsoft ne transforme Call of Duty en une franchise exclusive, précisant que la licence pèse tellement lourd qu’elle forme en elle-même un genre. Microsoft a récemment déclaré que rendre Call of Duty, en jeu exclusif, a un intérêt commercial incroyablement nul, et a promis, à travers un accord conclu, que le contenu serait bel et bien disponible sur toutes les plateformes et ainsi durant de nombreuses années encore. Hourra !

EA et Battlefield s’en sortent-ils gagnants ?

La situation reste tendue autour de la licence Call of Duty. Cependant, il ne s’agit pas d’une tragique nouvelle pour tout le monde. En fait, l’actuel PDG d’Electronic Arts, Andrew Wilson, (à l’origine des FIFA, Mass Effect, Madden, Dragon Age), apprécie plutôt ce qui se déroule entre Microsoft et Sony. Mais pourquoi ? Parce qu’Electronic Arts trouvera, très prochainement, le moyen de relancer la licence Battlefield, un peu entachée par Battlefield 2042, qui n’a pas su répondre aux attentes lors de sa sortie et qui, au fil du temps, a été délaissé par ses nombreux joueurs.

Dans un monde où il peut y avoir des questions sur l’avenir de Call of Duty et sur les plates-formes qui pourraient être ou ne pas être les siennes, être indépendant de la plate-forme et complètement multiplateforme avec Battlefield est une formidable opportunité.

Andrew Wilson

Au debut de ce mois, EA a rendu officiel le développement d’un tout nouvel épisode de la licence Battlefield, développé par le studio DICE soutenu par Industrial Toys, Ripple Effect et Ridgeline Games, studio créé exprès pour les jeux Battlefield. Ce dernier est dirigé par le co-créateur de la licence Halo, Marcus Letho. Bien au-delà du mode multijoueur, c’est bien une campagne narrative qu’ils ont annoncée, puis mise en avant. Nous ne le savons pas encore si le titre combinera la narration et le multi, s’il sera beaucoup plus solo, ou alors s’il prendra une tout autre forme, plus faite pour rester plusieurs années.

Aristide - rédacteur chez newstories

À propos de l'auteur, Aristide M

Grand amoureux de la lecture, j’ai trouvé logique à un moment d’essayer de prendre la plume moi-même. Et depuis, la rédaction web est une passion que je ne cesse de pratiquer au quotidien et avec le sourire !