TPMP : Débat sur un centre de détention pour pédophiles, « ce sont des m*rdes ! »

Ce vendredi 6 janvier 2023, le débat est sous tension dans TPMP. Si la rentrée de Cyril Hanouna et sa troupe s’est bien déroulée et que l’année s’annonce intense, les débats ne font que commencer !

Aujourd’hui au programme, l’équipe de C8 revient sur le scandale d’une prison pour agresseurs sexuels. En effet, il s’agit d’un établissement où les détenus seraient trop bien traités. Pétanque, clé en main des cellules, Delphine Wespiser est outrée. « Il faut avant tout avoir recours à la castration chimique pour les délinquants sexuels ! »

Pour l’ensemble des chroniqueurs, la plupart des délinquants sexuels sont récidivistes. Tous sont scandalisés par les conditions de vie de ces repris de justice, « mieux traités que certains braqueurs. »

« Il n’y a pas de traitement ! »

Pour Gilles Verdez, il faudrait des traitements efficaces contre les « pulsions ». Face à lui, Karl Zéro invité à s’exprimer, lui rappelle que « des traitements, il n’y en a pas. Il n’y a pas de médicaments, donc il y a un problème. »

Raymond n’a pas attendu son tour pour prendre la parole. Il se dit outré qu’un tel endroit puisse exister en France. Pour lui, ce n’est qu’une façon pour les pédophiles de « se créer un réseau pour rencontrer d’autres pédophiles ». Le chroniqueur considère que c’est presque encourager les agressions sexuelles que de proposer un tel endroit. Pétanque, bons repas, randonnées en forêt, bref, le luxe pour ces criminels.

« Pour les pédophiles, je suis sans pitié. Un mec qui touche un enfant, je ne le mets pas à jouer à la pétanque », explose le livreur face à Géraldine Maillet. « Ce sont des grosses m*rdes, on doit les mettre avec les autres ! »

« S’ils se font tabasser, tant pis pour eux ! »

Les chroniqueurs sont tous relativement sur la même longueur d’ondes aujourd’hui sur le sujet de ces prisons. Guillaume Genton considère également qu’il faut mettre les pédophiles dans les mêmes prisons que les autres, même s’ils s’y font agresser. « Tant pis pour eux, il fallait réfléchir avant de faire ce qu’ils ont fait. »

« Le but de la prison, c’est de réfléchir à ce qu’on a fait et peut-être de se réinsérer. Je ne mets pas tous les délinquants dans le même sac, mais là, on parle de pédophiles », poursuit le chroniqueur. « Comment justifier qu’un pédophile ait sa propre télé pour regarder tranquillement Question pour un Champion ? Comment justifier qu’un pédophile fasse des poulets basquaises avec ses potes l’après-midi ? »

Cyril Hanouna pense avant tout aux parents. Comment supporter de voir de telles images quand son propre enfant a été victime d’un tel crime ? « En faisant ça, on se met du côté des pédophiles, on veut les protéger alors qu’ils sont coupables. »

Mais pour Gilles Verdez, leur souhaiter de mauvais traitements n’est pas une solution. « On ne peut pas répondre à l’horreur par l’horreur d’un pays civilisé qui doit traiter convenablement ses détenus, quels qu’ils soient. » Pour le journaliste, ce contre quoi il faut lutter, c’est la récidive. « Gilles, tu es la France de l’immobilisme », lui lance Baba.

« On le droit d’instaurer des pass sanitaires, mais pas de castrer les pédophiles ! » intervient Béatrice Rosen. Les chroniqueurs sont définitivement outrés, qu’il s’agisse de Jean-Marie Bigard ou Delphine Wespiser. Comme souvent, Gilles et Géraldine se rangent avant tout du côté des droits de l’Homme, malgré la sensibilité du sujet.