Ce soir sur CSTAR : « Sale temps à l’hôtel El Royale », le film rendait hommage au film noir
L'Amérique des années 60, un palace classique et une poignée de personnages se sont réunis pour régler leurs comptes. "Sale temps à l'hôtel El Royale" est un thriller sanglant à la Tarantino.
👉 Le film est basé sur l’histoire d’un hôtel situé à la frontière entre la Californie et le Nevada
👉 C’est un film qui rappelle beaucoup les films d’horreur de Quentin Tarantino
👉 L’auteur a aussi voulu faire hommage au film noir, qui l’a beau coup inspiré
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Construit sur la frontière qui sépare deux états : la Californie du Nevada, l’hôtel El Royale repose sur ses gloires passées. En 1969, un jour de pluie, un prêtre à l’allure délinquante (Jeff Bridges), une chanteuse de soul (Cynthia Erivo) vient se produire à Reno, un vendeur d’électroménager trop pompeux (Jon Hamm) et honnête, et un hippie bavard (Dakota Johnson ).
À la réception, un héroïnomane (Lewis Pullman) les dirige vers des pièces qui cachent de terribles secrets. Les invités semblent n’avoir rien en commun, mais au fur et à mesure que la nuit avance, leurs motivations émergent lentement. Tout le monde a quelque chose à cacher ou à se faire pardonner. Et l’arrivée de Chris Hemsworth en tant que statue de Charles Manson fera monter les enchères dans ce jeu de carnage passionnant.
« Sale temps à l’hôtel El Royale » : un film d’horreur à la Tarantino
Une atmosphère à la Tarantino règne dans cette caméra qui est, à bien des égards, évocatrice de la cinématographie de Quentin Tarantino. Au fil de l’action, le passé de chaque client de l’hôtel El Royale est révélé. La succession de flashbacks, de violence et de structure explosive de l’histoire rappelle “Pulp Fiction” ou “Réservoir Dogs”.
Mais c’est aussi un portrait noir d’une Amérique ruinée derrière son glamour, et un pillage sanglant d’idéaux contre-culturels. Accumulant les numéros d’artistes, ce film noir brosse un sombre tableau de l’Amérique sous Richard Nixon. Le mouvement des droits civiques, la chute de la contre-culture, la guerre du Vietnam, la répression… L’emprise du FBI sur la vie des citoyens américains.
Un hommage à la pulpe pour le film noir
Drew Goddard est le scénariste du génialissime “Seul sur Mars” et le réalisateur de “Cabin Killer in the Woods” avec Chris Hemsworth.
L’interprète de Thor est redoutable en tant que gourou manipulateur d’une secte hippie.
Le réalisateur s’est enfermé dans une chambre d’hôtel pour écrire “Dirty Times à l’El Royale” : « Tout a commencé avec mon amour du film noir, du polar et des films choraux classiques où vous ne connaissez pas la réalité. Qui est le personnage principal et où tu regardes beaucoup de stars de cinéma dans un espace confiné Puis j’ai convaincu Fox de me laisser faire ce film, et voilà le résultat ! »
C’est un film à ne surtout pas rater ce soir à 21h05 sur CSTAR, surtout après « Mechanic : Resurrection » hier soir sur TFX.
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À propos de l'auteur, Yvan Styve Guintang Ngoué
Diplômé d'une licence en sciences politiques, je suis passionné par les métiers de la communication. Un amoureux des mots qui essaie de les manier avec le plus grand respect et toujours un soupçon de sophistication.