Ce soir à la télé : “Une journée en enfer” (W9) et sa scène de braquage jugée trop réaliste par un agent du FBI

Un superbe film d’action

L’explosion d’une bombe s’est fait ressentir dans un grand magasin de la ville New York. L’énigmatique Simon, auteur de l’attentat, annonce qu’il mettra la ville à feu et à sang si le brillant policier John McClane, qui n’est plus qu’un alcoolique invétéré, ne se livre pas à une série d’épreuves. Le petit échec déclenchera l’explosion immédiate d’un engin de mort. 

McClane se mettra courageusement au travail et n’arrivera à rester en vie qu’à l’aide d’un commerçant noir, Zeus Carver. À présent, les deux hommes sont embarqués dans la même galère malgré eux. Les défis s’avèrent de plus en plus complexes à surmonter. D’autant plus que McClane cherche également à localiser le criminel. Il parviendra peu à peu à prendre le dessus sur le psychopathe…

Un peu trop inquiétant pour le FBI

La fameuse scène de braquage des stocks d’or de la Réserve Fédérale de New York était jugée beaucoup trop réaliste. Tellement réaliste que le FBI a tenu à revoir ses systèmes de sécurité juste après la sortie du film. En effet, le scénariste Jonathan Hensleigh a longtemps pu visiter les locaux et avoir accès aux plans des lieux. Chose qui lui a valu un sérieux interrogatoire de la part de la police ainsi que des agents spéciaux. Il déclare d’ailleurs : « Pendant une bonne dizaine de minutes, j’ai vraiment vraiment eu les jetons. J’ai même cru qu’ils allaient m’arrêter », se souvient-il. Si cela n’arrivera pas, le FBI dira néanmoins : « ça va vous paraître dingue, mais quelqu’un pourrait vraiment mettre en pratique le modus operandi du vol. Nous allons avoir une petite réunion sur le sujet, et discuter sur la manière dont nous pourrions améliorer la sécurité du site pour que cela n’arrive jamais ». Une décision audacieuse qui a résulté en un film grandiose. Comme quoi, l’univers sait récompenser les audacieux.