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Rondelle de citron payante dans les bistrots parisiens : Symbole d’abus ou pratique légitime ?

La journaliste Nora Hamadi a déclenché un débat sur les pratiques tarifaires des cafés parisiens après avoir été facturée 50 centimes pour une rondelle de citron, une pratique légale, mais jugée abusive par beaucoup.

Jeanne Z
🕓 Modifié le
Rondelle de citron payante dans les bistrots parisiens : Symbole d'abus ou pratique légitime ?
Résumé de l'article

👉 Nora Hamadi, journaliste pour Arte, a suscité l’indignation sur Twitter après avoir payé 50 centimes pour une rondelle de citron dans un café parisien, une pratique qui a été critiquée comme étant une exploitation des touristes. 

👉 Bien que cette pratique soit légale, elle a déclenché un débat sur l’équité et la transparence des prix dans l’industrie de la restauration. 

👉 Cet incident souligne la nécessité d’un dialogue ouvert entre les consommateurs et les commerçants pour éviter les malentendus et assurer une compréhension mutuelle des pratiques tarifaires.

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Paris, la ville lumière, est connue pour ses nombreux cafés et bistrots où les habitants et les touristes aiment se retrouver pour partager un verre. Mais, dans certains de ces établissements, même la plus petite des attentions peut coûter cher… Comme une simple rondelle de citron. Nora Hamadi, journaliste pour Arte, avait eu la mauvaise surprise de découvrir cette pratique.

Alors qu’elle était à la terrasse d’un café, elle a été facturée 50 centimes pour une tranche de citron dans son Perrier. La scène s’est déroulée au Bistrot de la Tour dans le XVe arrondissement de Paris. Choquée par ce qu’elle considère comme un abus, elle a exprimé son mécontentement sur Twitter avec le hashtag #RasLeBol. Malheureusement, il semblerait que cette pratique soit toujours en vigueur dans certains bistrots et cafés.

Un coup de gueule pour une rondelle de citron qui fait écho

La facture de Nora Hamadi ne comportait pas seulement l’eau pétillante à 5,50 euros, mais aussi une ligne intitulée « Rondelle citron« . Cette petite ligne en plus a porté le total de ses consommations à 6 euros. Cette pratique, bien que légale, a été perçue comme un “foutage de gueule absolu” par la journaliste qui l’a ensuite partagée sur Twitter.

Son message a rapidement trouvé écho parmi les internautes. En effet, nombreux sont les internautes qui ont partagé leur propre expérience. Mais, certains d’entre eux ont fait part de leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme une pratique abusive. En effet, le tweet a été largement relayé, preuve que cette situation n’est pas unique et que de nombreux consommateurs se sentent lésés par ce genre de pratiques.

Rondelle de citron payante dans les bistrots parisiens : Symbole d'abus ou pratique légitime ?
Pexels @Karolina Grabowska

Les touristes : Cibles faciles des abus tarifaires

L’un des aspects les plus critiqués de cette pratique est l’exploitation présumée des touristes. Comme l’a souligné un homme travaillant près de la Tour Eiffel au Parisien, de nombreux touristes (Chinois, Allemands, Américains…) qui visitent Paris ne connaissent pas les usages français.

Souvent, ils ignorent qu’en France, on ne paie normalement pas pour une rondelle de citron. Ces touristes sont généralement peu familiers avec les coûts locaux et les pratiques commerciales. Face à l’abus de certains restaurateurs, ils peuvent donc se retrouver à payer pour des extras qu’ils pensaient gratuits, contribuant ainsi à leur sentiment d’être exploités.

Rondelle de citron payante dans les bistrots parisiens : Symbole d'abus ou pratique légitime ?
Pexels @Volkan Vardar

Une pratique légale, mais discutable de facturation des rondelles de citrons

Bien que cette pratique puisse sembler choquante pour de nombreux consommateurs, elle est en réalité tout à fait légale. Comme l’explique Me Guyomar, avocat en droit commercial, au Parisien, « il n’est absolument pas illégal pour le commerçant d’inaugurer des suppléments facturés. Il fixe librement le prix des produits qu’il commercialise« .

La seule obligation pour le commerçant est d’informer le consommateur du prix qu’il devra payer. Cependant, même si cette pratique est légalement autorisée, elle soulève des questions éthiques et morales sur la transparence et l’équité des prix dans l’industrie de la restauration.

Twitter @NoraHamadi

L’indignation suscitée par la facturation d’une rondelle de citron souligne un débat plus large. Est-ce que les commerçants ont le droit de fixer leurs propres prix ? Comment doit-on aborder les pratiques commerciales dans l’industrie de la restauration et particulièrement à Paris ? Si les commerçants ont le droit de gérer comme ils l’entendent leur commerce, les consommateurs s’attendent quand même à une certaine équité et transparence.

Cette affaire illustre donc l’importance d’un dialogue ouvert entre les consommateurs et les commerçants. Celui-ci assurera une compréhension mutuelle et évitera les malentendus. En fin de compte, il appartient aux consommateurs de décider si le prix d’une tranche de citron est justifié ou non, et de choisir où ils souhaitent dépenser leur argent.

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Jeanne Z

À propos de l'auteur, Jeanne Z

Je suis passionnée par les médias, touche à tout, curieuse de toutes les nouveautés, spécialiste des bons plans !