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Réforme des “heures creuses” : Ce qui pourrait changer pour les consommateurs d’électricité

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a demandé à Enedis de réviser la tarification des heures pleines et des heures creuses pour mieux aligner la consommation d'électricité avec les pics de production solaire.

Jeanne Z
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Réforme des “heures creuses” : Ce qui pourrait changer pour les consommateurs d’électricité
Résumé de l'article

👉 La CRE propose de réformer le système tarifaire “heures pleines/heures creuses” pour adapter la consommation d’électricité.

👉 Actuellement, près de 15 millions de Français bénéficient de tarifs réduits pendant les heures creuses, principalement la nuit. 

👉 Cette réforme vise à instaurer des heures creuses à la mi-journée en été et la nuit en hiver, favorisant ainsi une utilisation plus efficace et durable de l’énergie.

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La tarification des heures pleines et des heures creuses est sur le point de connaître une transformation significative. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a récemment demandé à Enedis de réviser ce système. Notamment, pour mieux aligner la consommation électrique avec les pics de production solaire.

Actuellement, l’option tarifaire “heures pleines/heures creuses” permet à près de 15 millions de Français de bénéficier de tarifs réduits durant certaines plages horaires. Mais cette répartition pourrait bien changer prochainement. Ainsi, elle intégrera les heures de forte production solaire. Revenons plus en détail sur les implications de cette réforme pour les consommateurs.

Le fonctionnement actuel des “heures pleines/heures creuses”

L’option tarifaire “heures pleines/heures creuses” (HP/HC) est une formule adoptée par de nombreux foyers français pour réaliser des économies sur leur facture d’électricité. En effet, ce système offre des tarifs avantageux durant les heures dites “creuses”. Celles-ci représentent environ huit heures par jour. Contre des tarifs plus élevés durant les seize heures restantes, appelées “heures pleines”.

Les heures creuses sont généralement fixées pendant les périodes où la demande en électricité est la plus faible. Pour environ 60 % des abonnés, ces heures se situent principalement entre 20 h et 8 h. Pour les autres 40 %, elles sont réparties entre 12 h et 17 h et de nouveau entre 20 h et 8 h. À l’origine, ce système a été instauré dans les années 1960 pour optimiser l’utilisation de l’électricité nucléaire.

Réforme des “heures creuses” : Ce qui pourrait changer pour les consommateurs d’électricité
Pexels @Lucanardone

Pourquoi et comment réformer les “heures creuses” ?

L’idée de réformer le système “heures pleines/heures creuses” s’inscrit dans une volonté d’adapter la tarification à la nouvelle réalité énergétique. Les réacteurs nucléaires s’ajustent presque systématiquement leur production à la demande. De fait, il devient crucial de mieux synchroniser les tarifs d’électricité avec la production solaire. La proposition de la CRE consiste donc à généraliser les heures creuses pendant les mois d’été.

En effet, c’est une période où le soleil est au zénith et la production solaire à son maximum. Cette mesure permettrait d’écouler l’électricité produite de manière plus efficace tout en offrant aux consommateurs des tarifs avantageux. En revanche, en hiver, les heures creuses pourraient être recentrées sur la nuit pour éviter les pics de consommation. L’objectif serait ainsi de parvenir à un schéma hybride. Des heures creuses à la mi-journée en été et la nuit en hiver.

La réforme des heures pleines et des heures creuses pourrait représenter un tournant majeur pour la consommation d’électricité en France. En adaptant les plages tarifaires à la production solaire, la CRE améliorerait l’efficacité énergétique. Mais aussi, offrirait des avantages économiques aux consommateurs. Cette évolution marque une étape importante dans la transition énergétique.

En attendant les décisions finales, les consommateurs peuvent commencer à envisager comment ces changements pourraient influencer leur consommation d’énergie. La décision devrait être prise en 2025.

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Jeanne Z

À propos de l'auteur, Jeanne Z

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