Accueil > Lifestyle > Conso

Linky : Découvrez comment ne pas payer de pénalités en 2023 si vous refusez l’installation

Mauvaise nouvelle, si vous faites partie de ceux qui refusent le compteur Linky, une pénalité pourrait vous être appliquée.

Marie Hervichon
🕓 Modifié le
Linky : Découvrez comment ne pas payer de pénalités en 2023 si vous refusez l'installation

Votre foyer fait-il partie des 10% n’utilisant pas encore le compteur Linky. Si c’est le cas, vous pourriez être sanctionné dès 2023. En effet, La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a décidé de permettre à Enedis de pénaliser votre refus d’installation du compteur Linky. Ainsi, certains réfractaires devront s’acquitter du coût des relevés de compteur. Un montant qui s’élève tout de même à 61 euros par an, soit 5 euros par mois. Bien entendu, ceux dont les habitations n’ont pas encore eu la possibilité d’adopter le fameux boitier ne sont pas concernés par cette mesure. Pour les autres, une porte de sortie est néanmoins envisageable…

L’envoi manuel

Alors, comment éviter de payer la « sanction » ? Pour la contourner tout en étant en règle, vous devrez effectuer par vous-même le relevé de votre compteur et le transmettre à Enedis ces données. Toutefois, cette solution n’est finalement qu’un sursis. Dès le 1er janvier 2025, il vous faudra choisir entre l’installation du compteur Linky ou la hausse sans retour sur vos factures. Pour information, la somme de 5 euros par mois correspond aux surcoûts liés au passage d’un technicien lors d’un relevé de compteur classique.

Linky, pourquoi tant de contestations ?

Partout en France, les mouvements s’opposant au boitier vert déferlent depuis des années. Aude Danieli, sociologue, docteure à l’Université Paris Est Marne-la-Vallée, a consacré une thèse à ce barrage qu’érigent sans relâche nombre de nos concitoyens contre ce compteur de la discorde. En 2019, elle expliquait la genèse de cette résistance au magazine Capital. » Tout a commencé en 2010, au moment des premières installations du boîtier. Une expérimentation a eu lieu sur deux territoires : la métropole lyonnaise et l’Indre-et-Loire, et les réactions y ont été très différentes. En Indre-et-Loire, beaucoup de clients avaient encore des machines électromagnétiques, datant des années 1960, qui ne remplissaient plus correctement leur rôle. Du coup, un grand nombre d’abonnés ont vu leur facture augmenter, parfois même exploser, et ils n’ont pas hésité à exprimer leur mauvaise humeur. Cela a été beaucoup plus rare dans la métropole lyonnaise, car les compteurs électroniques, moins sujets à des dysfonctionnements, y étaient beaucoup plus répandus », déclarait-elle.

Avant de poursuivre sur l’impact de certains journaux sur ce désamour. « Le traitement médiatique n’a pas non plus été le même d’un territoire à l’autre. Alors que les médias lyonnais, notamment ‘Le Progrès’, insistaient sur les aspects positifs du nouvel appareil (avancée technologique, suppression des relevés périodiques, nouvelles possibilités offertes pour économiser de l’électricité…), ceux d’Indre-et-Loire ont surtout relayé les inquiétudes des ménages et les dysfonctionnements de Linky. C’est cette vision négative qui a fini par s’imposer dans toute la France », ajoutait-elle.

On en parle 👇

À propos de l'auteur, Marie Hervichon

Rédactrice diplômée d'une école de communication et passionnée d'actualités people et télé.