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Les chroniqueurs de TPMP outrés par les propos condescendants de Bernard de Lavillardière sur les éboueurs

Les chroniqueurs sont tous opposés aux propos chocs de Bernard de Lavillardière, sauf... Géraldine Maillet qui prend sa défense !

Charlotte Lamouche
🕓 Modifié le
Les chroniqueurs de TPMP outrés par les propos condescendants de Bernard de Lavillardière sur les éboueurs
Résumé de l'article

👉 Bernard de Lavillardière est pointé du doigt pour des propos polémiques concernant la réforme des retraites

👉 Les chroniqueurs se dressent contre le journaliste

👉 Sauf Géraldine Maillet qui le soutient

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Sur C8 ce 20 mars, pour fêter l’arrivée du printemps, ce sont encore des désaccords qui ont animés le plateau. En cause, les propos ultra controversés de Bernard de Lavillardière, éminent journaliste de télé. Certes, il a exprimé le fond de sa pensée sur les retraites, mais les termes ont sans doute été plus que mal choisis. Surtout quand la France brûle et que les poubelles s’amoncellent sur les trottoirs.

Le journaliste d’Enquête Exclusive s’en est justement pris aux éboueurs. Il ne comprend pas leur grève contre la réforme des retraites. Les propos qu’il a tenus ont de quoi hérisser quelques poils. D’ailleurs, les internautes n’ont pas hésité à proposer à Bernard de Lavillardière de prendre leur place d’éboueurs ou tout autre métier épuisant.

Des propos choquants de la part de Bernard de la Villardière

« Quand je rentre ici en France, c’est vrai que je suis un peu… En voyant qu’on manifeste contre la réforme des retraites et que les gens pleurnichent parce qu’ils vont bosser deux ans de plus, ça me désespère un peu. Entendre dire : ‘Les éboueurs, c’est terrible parce qu’ils vont partir à la retraite à 59 ans.’ Mais personne n’est obligé d’être éboueur toute sa vie ! C’est là où la société est mal faite« , a déclaré Bernard de la Villardière.

Mais il ajoute : « On devrait dire à un éboueur au-delà de 40 ans, s’il a fait son métier pendant dix, quinze ans, il faut lui offrir autre chose. Avec la formation continue, avec les réseaux sociaux mais aussi les moteurs de recherche, l’éducation est la portée de tout le monde. Le bureau international du travail dit que la moyenne de temps travaillé par semaine dans le monde, c’est 60 heures. Nous, on est à 35, on est très très loin. »

Kelly Vedovelli « C’est honteux de dire un truc comme ça »

L’ensemble des chroniqueurs est relativement d’accord sur le fait que c’est très déplacé de la part du journaliste de tenir de tels propos. Kelly Vedovelli est carrément scandalisée. Celle qui est en ce moment en guerre avec Laeticia Hallyday n’a pas gardé sa langue dans sa poche !

« Ça reste quand même une grosse phrase de trou du cul ce qu’il a dit. Vous vous rendez compte ?! On dit à un éboueur qui n ‘a pas choisi son travail, qui ne fait pas ça pour le plaisir : ‘Dans 15 ans quand tu en as marre, t’arrêtes et tu changes’. Mais t’imagine l’aberration de la phrase du gars. (…) C’est honteux de dire un truc comme ça« , a-t-elle lancé, virulente !

Guillaume Genton se range du même côté que Kelly Vedovelli. « Ce qu’il dit, c’est qu’effectivement on peut évoluer dans une carrière. Ce que je n’aime pas, c’est qu’on a l’impression qu’il dit que éboueur, c’est le niveau zéro du travail. Il est déconnecté des réalités de la France. C’est une très grosse connerie d’avoir dit ça. »

Gilles Verdez est plus mesuré, mais condamne aussi les propos de Bernard de Lavillardière. « Surtout quand on a sa vie à lui, de se balader dans le monde entier, on évite d’avoir un jugement condescendant comme ça. La moindre des décences, c’est de se taire. On ne peut pas juger les gens qui souffrent au travail. »

Géraldine Maillet prend la défense du journaliste

Géraldine Maillet annonce la couleur, elle le sait d’avance, elle va se faire lyncher pour les propos qu’elle compte tenir. En effet, la chroniqueuse est la seule à prendre la défense du journaliste polémique. « Je vais le défendre », commence-t-elle.

« Quand on voit cette phrase comme ça, évidemment, c’est insupportable. C’est hautain et dégueulasse. Mais je trouve qu’il a raison sur un point. Aujourd’hui, le travail n’est plus une valeur refuge, d’émancipation, de liberté. Moi, j’aimerais bien que le travail… Moi, à l’époque, quand j’ai commencé on me disait que le travail était un ascenseur social. » Commence Géraldine Maillet.

« Aujourd’hui, à chaque fois qu’on reçoit des gens qui travaillent, personne n’est content de son travail. Les profs ne sont pas contents, les médecins ne sont pas contents. C’est ça qui est problématique dans la société. En ça, je lui donne raison. »

Encore un débat qui risque de faire polémique sur Twitter !

Charlotte Lamouche - rédactrice chez newstories.fr

À propos de l'auteur, Charlotte Lamouche

Passionnée de voyages, de culture et de médias, j'ai étudié le cinéma. Aujourd'hui très heureuse au sein de Newstories, je suis revenue à mes premières amours : l'écriture, la pop culture et les médias !