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L’expérimentation d’un « Revenu d’Émancipation Jeunes » innovant pourrait voir le jour partout en France

Le département de Meurthe-et-Moselle expérimente un "Revenu d'Émancipation Jeunes", une aide destinée à soutenir financièrement les jeunes, qui pourrait servir de modèle pour toute la France.

Jeanne Z
🕓 Modifié le
L'expérimentation d'un “Revenu d'Émancipation Jeunes" innovant pour les jeunes pourrait voir le jour partout en France
Résumé de l'article

👉 La Meurthe-et-Moselle a lancé l’expérimentation d’un « Revenu d’Émancipation Jeunes », une aide financière innovante de 500 euros par mois. 

👉 Ce soutien, qui peut être renouvelé une fois après une durée initiale de six mois, vise à aider ces jeunes à gagner en autonomie. 

👉 Bien que l’initiative en soit encore à ses débuts, elle offre un espoir pour les jeunes et pourrait servir de modèle pour d’autres régions de France à l’avenir.

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En 2024, la Meurthe-et-Moselle fait preuve d’innovation dans l’accompagnement des jeunes en difficulté. La région a récemment lancé le « Revenu d’Émancipation Jeunes ». Ce revenu mensuel de 500 euros s’inspire du principe du revenu universel. Concrètement, il vise à offrir un soutien financier aux jeunes de 16 à 25 ans.

Cette nouvelle aide de l’état s’adresse avant tout aux jeunes personnes en situation précaire ou en transition. Loin d’être une aide sociale classique, cette initiative représente un pas en avant significatif dans la lutte contre la précarité chez les jeunes. Découvrez les résultats de l’expérimentation du « Revenu d’Émancipation Jeunes » dans la région de la Meurthe-et-Moselle. Mais aussi, comment elle pourrait s’appliquer en France.

Une approche novatrice pour l’aide sociale en France

Le « Revenu d’Émancipation Jeunes » se distingue par son approche centrée sur la jeunesse. Il ne s’agit ni d’un RSA jeunes, ni d’un revenu de base classique. Cette aide se compose d’une durée initiale de six mois, renouvelable une fois. Par ailleurs, elle cible spécifiquement les jeunes qui ont peu ou pas de revenus. Ou encore, ceux qui ne sont pas éligibles à d’autres formes de soutien de la part de l’État.

Le département de Meurthe-et-Moselle a défini des critères sociaux précis pour l’éligibilité à cette aide. Les bénéficiaires potentiels sont notamment les jeunes en rupture familiale, en situation d’errance, ou en période de transition entre les études et l’emploi. Selon les premières estimations, environ 300 jeunes seraient éligibles à cette aide dès janvier 2024.

Un soutien inédit pour l’autonomie des jeunes

L’objectif principal du « Revenu d’Émancipation Jeunes » est de fournir un soutien financier direct aux jeunes en difficulté. Celui-ci leur permettant ainsi de gagner en autonomie et de faciliter leur transition vers la vie active. Ce projet, qualifié de “coup de tonnerre social”, vise à instaurer une relation de confiance avec les jeunes. Et ce, sans les contraindre à des contreparties spécifiques.

La naissance de ce projet résulte d’un constat d’échec des dispositifs existants pour certains jeunes. Particulièrement pour ceux en rupture familiale. Il s’inscrit dans une volonté de répondre plus efficacement aux besoins spécifiques de cette tranche d’âge. En effet, celle-ci est trop souvent négligée par les politiques sociales traditionnelles.

Vers une généralisation du dispositif “Revenu d’Émancipation Jeunes » ?

Pour mettre en œuvre le « Revenu d’Émancipation Jeunes », le département de Meurthe-et-Moselle collaborera avec divers partenaires. Parmi eux, des associations, la mission locale et la Caisse d’allocations familiales (CAF). Un budget initial de 1 million d’euros a été alloué à cette expérimentation. Cette première étape redonne l’espoir d’un soutien financier accru de l’État à l’avenir.

Le « Revenu d’Émancipation Jeunes » en Meurthe-et-Moselle représente une initiative prometteuse pour soutenir les jeunes en situation précaire ou en transition. En offrant un soutien financier direct sans conditions spécifiques… Cette aide pourrait constituer un véritable tremplin vers l’autonomie pour de nombreux jeunes.

Alors que cette expérimentation est encore à ses débuts, elle pourrait bien constituer un modèle pour d’autres départements français à l’avenir.

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Jeanne Z

À propos de l'auteur, Jeanne Z

Je suis passionnée par les médias, touche à tout, curieuse de toutes les nouveautés, spécialiste des bons plans !