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Botulisme : Comment faire vos propres conserves en toute sécurité ?

Le botulisme fait la une de l'actualité. Comment fabriquer vos propres conserves sans prendre de risque ? Newstories vous donne des pistes.

Charlotte Lamouche
🕓 Modifié le
Botulisme : Comment faire vos propres conserves en toute sécurité ?
Résumé de l'article

👉 Plusieurs cas de botulisme ont été recensés à Bordeaux sur une quinzaine de personnes

👉 Après avoir consommé des sardines en conserves, un mort a été déploré dans le même établissement

👉 L’occasion de vous rappeler quelques gestes de base pour faire vos conserves maison

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Depuis quelques jours, les Français ont fait connaissance avec une maladie ancienne et méconnue, le botulisme. Une maladie grave qui pourtant, est à portée de tous. En effet, il s’agit d’une maladie que l’on peut attraper avec de simples boîtes de conserves.

Depuis l’inflation, le fait maison a pris le contrôle de notre alimentation. Pourtant, il faut connaître certaines règles pour consommer sans risque. Par exemple, ne recongelez jamais un plat que vous avez déjà congelé une fois. Ça semble simple, mais il est bon de le rappeler.

Si même les industriels ne sont pas à l’abri d’une bactérie, les particuliers doivent respecter des règles de sécurité. Manger sans risque, c’est parfois plus difficile que ce qu’on pense. L’actualité bordelaise nous le prouve : le fait maison n’est pas sans risque. Une quinzaine de personnes ont été infectées par le botulisme, une personne est décédée et plusieurs touristes déjà repartis pourraient être concernés.

Quelles précautions prendre pour faire ses propres conserves ?

Qu’est-ce que le botulisme ? Il s’agit d’une « intoxication provoquée par l’ingestion de neurotoxines puissantes, les toxines botuliques, présentes dans les aliments contaminés », explique l’OMS. La toxine botulique se développe dans les aliments qui n’ont pas été transformés de la bonne manière. Les bactéries présentes produisent alors des toxines puissantes.

Selon la directrice d’une conserverie, il y a deux règles de bases pour fabriquer des conserves.

  • Se laver les mains : « Quand on cuisine, il faut respecter les règles d’hygiène » ;
  • Se mettre en tenue de travail : « À la conserverie, il y a une tenue adéquate : les gants, la charlotte, le tablier, voire le pantalon et la veste. S’il y a un risque de maladie, on met le masque. »

On rappelle aussi que les surfaces de travail doivent être désinfectées, au même titre que les ustensiles. « Il est possible de laver ces surfaces avec de l’eau vinaigrée », rappelle la chargée de mission. Si le vinaigre est conseillé, c’est que la toxine botulique ne résiste pas aux milieux acides.

Comment éviter le botulisme ?

Laver ses légumes est l’une des conditions pour effectuer des conserves de qualité. La terre dans laquelle poussent nos légumes n’est jamais propre à 100 %. En les plongeant dans de l’eau vinaigrée, les toxines ont toutes les chances d’être limitées. Selon Clémence Delcroix, chargée de mission du pôle » cultivons l’Homme et le vivant » de l’association Community, 3 cuillères à soupe de vinaigre pour 5 litres d’eau suffisent.

Pour mettre vos légumes en bocal, après les avoir lavés avec soin, ils peuvent être préparés :

  • Épluchés ;
  • Découpés ;
  • Cuits.

Dans vos conserves maison, vous pouvez ajouter du vinaigre, du jus de citron ou encore du jus d’orange, pour apporter de l’acidité, fatale au botulisme.

Pasteuriser ses bocaux

Pour finir vos bocaux, ils doivent impérativement être stérilisés. « Pour stériliser nos conserves, on utilise un autoclave, une sorte de grosse cuve qui nécessite des autorisations pour pouvoir être utilisée. Cela permet de faire monter la température jusqu’à plus de 120 degrés. » Pour effectuer la stérilisation à la maison, il suffit de plonger vos bocaux dans de l’eau bouillante pendant une heure.

En cas de doute sur une conserve ou un bocal, ne prenez pas de risque et jetez-le. Prenez soin de vous !

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Charlotte Lamouche - rédactrice chez newstories.fr

À propos de l'auteur, Charlotte Lamouche

Passionnée de voyages, de culture et de médias, j'ai étudié le cinéma. Aujourd'hui très heureuse au sein de Newstories, je suis revenue à mes premières amours : l'écriture, la pop culture et les médias !