Traumatisé par ce tournage, Christian Clavier brise le silence !

Christian Clavier ne s’en remet pas…

Certes, il y a souvent un décalage de calendrier entre le tournage et la sortie d’un film dans les salles de cinéma. Or, pour de multiples raisons, le volet de Qu’est-ce qu’on a tous fait au Bon Dieu a pris un retard considérable. Même si on possède quelques éléments d’explication, on était longtemps d’imaginer combien le mythique Christian Clavier en fait encore des cauchemars. Aïe… que s’est-il passé avant, pendant et après ? Accrochez-vous, bouclez votre ceinture, nous rentrons dans une zone de turbulences !

L’enfer du décor enfin dévoilé par Christian Clavier !

A priori, Qu’est-ce qu’on a tous fait au Bon Dieu avait tous les ingrédients pour pulvériser tous les records. Musique, casting de haute voltige et scénario de qualité… les fans étaient impatients de voir le résultat à l’écran. Hélas, au mois de novembre, le couperet tombe. L’affaire Ary Abittan fait voler ce précieux équilibre en éclats. Comment faire pour susciter l’envie alors que le cœur n’y est plus ? En matière de montage, l’équipe technique doit-elle retoucher sa copie ? Autant de questions qui tournent en boucle dans la tête du réalisateur Philippe de Chauveron et de Christian Clavier. À peine remis d’un drame survenu en coulisses, on sent bien qu’ils y vont à reculons…

Est-ce la tragédie de trop ?

Alors que la pandémie continue de sévir, la production tente de finaliser le tournage. Hélas, il y a un an, un terrible accident brise le cœur de l’équipe. Même s’ils opéraient dans l’ombre, la mort de Morvan, Hervé et Milo ruine les efforts des uns et des autres. À nos confrères du Parisien, l’ancien membre du Splendid confiera que « se réamuser après cela a été extrêmement difficile« . Un comble pour celui qui fait rire la France entière depuis des décennies. Après sept jours de réflexion, décision est prise de continuer, ne serait-ce que pour saluer leur mémoire. Quand la caméra s’allume, chacun maîtrise ce qu’il a à faire et s’exécute. On le sait aujourd’hui, l’abri des regards indiscrets, Christian Clavier et ses acolytes ont le cœur qui saigne. Aussi, incapables de résoudre à couper les passages avec Ary Abittan, les techniciens préfèrent dédier le fruit de ce travail collectif à ces trois anges partis trop tôt. Chapeau, les artistes !